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FILANGIERI (Gaetano). La Science de la législation ouvrage traduit de l'Italien, d'après l'édition de Naples, de 1784. [Seconde édition, revue et corrigée]
FILANGIERI (Gaetano). La Science de la législation ouvrage traduit de l'Italien, d'après l'édition de Naples, de 1784. [Seconde édition, revue et corrigée] – Image 2
FILANGIERI (Gaetano). La Science de la législation ouvrage traduit de l'Italien, d'après l'édition de Naples, de 1784. [Seconde édition, revue et corrigée] – Image 3

FILANGIERI (Gaetano).

La Science de la législation ouvrage traduit de l'Italien, d'après l'édition de Naples, de 1784. [Seconde édition, revue et corrigée]

Paris,
Dufart,
1787-1799.
7 vol. in-8, I. ix-xv-247 pp. – II. [4]-384 pp. – III. [1787] viij-428 pp. – IV. [1788] iv-271 pp. – V. [1788] [2]-272 pp. – VI. [1791] viij-295 pp. – VII. [1791] viij-319 pp., veau fauve marbré, dos lisses, pièces de titre et de tomaison, tranches rouges Quelques épidermures, mais bon exemplaire (reliure de l’époque).

800 €

Paris, Dufart, 1787-1799.

7 vol. in-8, I. ix-xv-247 pp. – II. [4]-384 pp. – III. [1787] viij-428 pp. – IV. [1788] iv-271 pp. – V. [1788] [2]-272 pp. – VI. [1791] viij-295 pp. – VII. [1791] viij-319 pp., veau fauve marbré, dos lisses, pièces de titre et de tomaison, tranches rouges Quelques épidermures, mais bon exemplaire (reliure de l’époque).

Exemplaire composite : seuls les deux premiers volumes appartiennent au second tirage de 1799, les autres au premier.Première traduction française, donnée par Jean-Antoine-Gauvain Gallois. L’originale italienne s’était étagée de 1780 à 1788, avec de nombreuses sorties intermédiaires.Il s’agit d’un ouvrage inachevé en ce que l’auteur, emporté prématurément par la tuberculose en 1788, à l’âge seulement de 36 ans, ne put terminer l’ambitieux dessein de tracer un tableau complet de législation. Tel qu’il nous a été transmis, il demeure cependant un monument des temps nouveaux : inspiré par Vico et Giannone, Filangieri fournit une critique pertinente de l’état juridico-social européen, et, dans une confiance toute méridionale en le despotisme éclairé, demande aux monarques de prendre l’initiative d’une grande réforme législative dont il détaille les applications en économie, éducation, statut du clergé, etc. L’ouvrage est immense et mérita un commentaire attentif de Benjamin Constant.

Réf : 43132

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