A Paris, chez Jérôme Bobin, 1692.
In-12 de (12)-212-(1)-75-(1)-52 pp., basane brune mouchetée, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Édition originale. Rare premier ouvrage du très érudit avocat Laurière (1659-1728). Dans cette brèves mais très complète monographie, au moyen d’analyse historique, il défend ce droit « un des plus juste de la couronne » sur les biens de mainmorte appartenant à une institution notamment à l’Église : droits spéciaux qui compensent le futur manque à gagner du seigneur ou du roi, puisque ces biens ne se transmettent pas par succession. « il a fait progresser l’histoire institutionnelle et contribué à la formation du corpus documentaire qui demeure à la base des recherches actuelles. Certaines de ses études, notamment sur les origines du droit d’amortissement et des rentes constituées, restent encore dignes de considération » (J.-L. Thireau, Dictionnaire historique des juristes français). In fine sont réunis les Anciennes ordonnances et les Preuves. Bel exemplaire.
Réf : 3326
