[Affaire Girard-Cadière] Recueil General des Pieces concernant le Procez entre la Demoiselle Cadiere ; de la Ville de Toulon ; Et le Pere Girard, Jesuite, Recteur du Seminaire Royal de la Marine de ladite Ville.

A La Haye,
Chez Swart,
1731.
8 tomes en 4 vol. in-12 de (4)-30-(4)-172-16-36-38-(2)-8 pp. ; (4)-144-147 pp. ; (4)-191-131 pp. ; (4)-144-28-128 pp. ; (4)-168-51-108 pp. ; (4)-160-92-15-55 pp. ; (4)-203-104 pp. ; (4)-133-106-132-33-11-36 pp., vélin dur à petits rabats, tranches jaspées, pièces de titre en maroquin rouge (reliure de l’époque).

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A La Haye, Chez Swart, 1731.

8 tomes en 4 vol. in-12 de (4)-30-(4)-172-16-36-38-(2)-8 pp. ; (4)-144-147 pp. ; (4)-191-131 pp. ; (4)-144-28-128 pp. ; (4)-168-51-108 pp. ; (4)-160-92-15-55 pp. ; (4)-203-104 pp. ; (4)-133-106-132-33-11-36 pp., vélin dur à petits rabats, tranches jaspées, pièces de titre en maroquin rouge (reliure de l’époque).

Édition in-12 publiée l’année de l’originale in-folio. « Recteur du séminaire de la Marine et directeur des Ursulines de Toulon, le père Girard mit en œuvre les doctrines du quiétisme pour corrompre plusieurs femmes et filles, notamment une demoiselle Catherine Cadière qu’il rendit grosse et voulut faire passer pour sainte. Après lui avoir administré plusieurs breuvages qui amenèrent un avortement, il se débarrassa d’elle en l’enfermant dans un couvent, et continua avec d’autres pénitentes, dont deux furent enceintes de ses oeuvres, ses scandaleux débordements, sanctifiées par de honteuses maximes adroitement exploitées, et entremêlés d’extases, de visions et de jongleries prétendues miraculeuses. Sur les instances des frères de la Cadière, il fut accusé de séduction et de magie ; mais soutenu par les jésuites, d’accusé il devint accusateur, et le parlement d’Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hâtèrent de l’absoudre » (Larousse). Bel exemplaire. Caillet I, 1886 ; Cohen, 863 (pour l’édition in-folio) ; Gay III, 985.

Réf : 5499

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