MULET.

Sociétés du Dix-décembre et des Amis de l'ordre et de l'humanité dévoilées, suivies de révélations sur le complot Allais et sur les scènes de la rue du Havre, par Mulet, ex-secrétaire des deux sociétés et accusé dans le complot Allais.

Paris,
se vend chez l’auteur,
1851.
In-8 broché de 46 pp., couverture imprimée, non coupé.

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Paris, se vend chez l’auteur, 1851.

In-8 broché de 46 pp., couverture imprimée, non coupé.

La Société du Dix-décembre, fondé e 1849, présidée par le général Piat, apparaît comme le noyau d’un grand parti napoléonien comptant à Paris des boutiquiers, des petits rentiers et des ouvriers, elle apporte un soutien ostensible à des manifestations en faveur du président. Alais, agent de police, dénonça au commissaire de l’Assemblée nationale le complot tramé au sein de la société contre le général Changarnier et le président de l’Assemblée Dupin. Joint une lettre autographe donnant des informations sur les intentions de Napoléon, datée Paris le 12 janvier 1851 : « Monsieur, Une personne m’a remit cette brochure qui va paraître ; je vous la soumet. L’auteur se trouvait aujourd’hui dans un endroit public ; un de nos amis a fat la conversation avec lui en se faisant passer pour Elyséen afin de connaître la fond de sa pensée. Ce Mr. Mulet a affirmé que Napoléon allait faire paraître une proclamation qui avait pour but de faire un appel au peuple afin d’assurer la prolongation de la Présidence, il a également assuré que le ministre de la guerre était tout à fait à lui ».

Réf : 10219

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