MAYER (Charles-Joseph de).

[Ordre de Malte]. Considérations politiques et commerciales, sur la nécessité de maintenir l'Ordre de Malte tel qu'il est.

[],
1790.
In-8 broché de 68 pp.

300 

[], , 1790.

In-8 broché de 68 pp.

Édition originale. Le 11 août 1789, l’Assemblée nationale française fit trembler l’Ordre des chevaliers de Saint- Jean jusque dans ses fondations lorsqu’elle abolit la dîme qui formait la plus grosse part des revenus des commanderies. L’existence même de l’Ordre était menacée et M. Camus réclamait son abolition avec beaucoup d’enthousiasme et de zèle. Mais les chambres de commerce de Marseille et de Bordeaux démontrèrent toutes deux les avantages que la France tirait de Malte. Le Chevalier Mayer (1751-1821) fit remarquer la même chose à l’Assemblée nationale, tout en affirmant que l’Ordre dépendait du pape uniquement pour les questions d’ordre spirituel. Seul le statut de puissance étrangère que Malte s’était fait reconnaître, permit la sauvegarde des biens jusqu’en 1792. Le coup fatal s’abattit quand un autre décret du 19 septembre 1792, supprimant les ordres monastiques et confisquant leurs biens, lui fut appliqué. Saffroy, I, 5485 ; Histoire des ordres de chevalerie et des distinctions honorifiques en France, p. 95.

Réf : 9084

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