MERCIER (Louis-Sébastien).

Néologie ou Vocabulaire de mots nouveaux, à renouveler, ou pris dans les acceptations nouvelles.

A Paris,
chez Moussard, Maradan,
1801.
2 vol. in-8 de (4)-LXXVI-334 ; (4)-384 pp., demi-veau blond, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure de l’époque).

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A Paris, chez Moussard, Maradan, 1801.

2 vol. in-8 de (4)-LXXVI-334 ; (4)-384 pp., demi-veau blond, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure de l’époque).

Édition originale. « La néologie, pour Mercier, n’est pas une activité technique séparée, une branche spécialisée de la « grammaire » qui aurait pour mission de « suppléer au défaut des langues » par des productions sémantiques délibérées, raisonnées et sagement collégiales. Comme Clemenceau jugeant la guerre trop sérieuse pour être confiée aux militaires, Mercier sait la néologie trop grave pour être abandonnée aux « grammairiens » – mot dont il ne fait guère d’usage que sarcastique et méprisant. il y aurait là plus qu’un crime : une inconséquence. Car le grammairien est l’homme de la domestication des langues et de l’immobilisation des mots. Une néologie de grammairiens ? L’expression lui paraît contradictoire, l’idée pour le moins suspecte » (Philippe Roger). Bel exemplaire. Louis-Sébastien Mercier, un Hérétique en littérature, p. 328.

Réf : 6172

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