A Paris, chez Léopold Colin, 1808.
3 vol. in-8 de (4)-308-LXXXVI pp. ; (4)-440 pp. ; (4)-328 pp., demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l’époque).
Édition originale. Très bon exemplaire. « La correspondance avec le comte de Durazzo représente la plus grande partie d’un recueil de Mémoires et Correspondances de Favart publié en 1808. Elle naît du besoin du comte de Durazzo de connaître la réalité théâtrale parisienne. Le noble, d’origine génoise, avait pensé s’adresser à Favart, le considérant comme un homme assez discret et modéré ainsi qu’un véritable intellectuel et mondain parisien. Ces lettres restent une bonne source d’informations sur les spectacles parisiens et sur les Querelles littéraires de l’époque. Favart inaugura, d’ailleurs, le cycle des réadaptations d’œuvres mineures de Voltaire et entretint avec lui des relations épistolaires qui attestent de l’évolution de leur rapport au fil du temps. Les correspondances de Favart demeurent une source importante concernant ses relations internationales (Goldoni, Garrick, Monnet) elles permettent d’analyser certains détails sur les spectacles de Favart et sur l’art théâtral au XVIIIe siècle » (Flora Mele, L’Atelier dramatique de Charles-Simon Favart).
Réf : 4911
