, , 1757.
In-12 de VI-138 pp., veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Première sous ce titre, mais deuxième édition en partie originale, remaniée et augmentée. L’édition originale, également anonyme, parut en 1750 sous le titre Mémoire concernant l’utilité des États provinciaux relativement à l’autorité royale, aux finances, au bonheur, & à l’avantage des peuples, attribuée à tort par Barbier à l’abbé Constantin de la Verdière. Le texte est précédé de Lettre à M. de S.C. où Mirabeau précise être l’auteur de la version de 1750. Il sera réédité l’année suivante (1758) en guise de tome IV de L’Ami des hommes sous le titre Précis de l’organisation ou Mémoire sur les États provinciaux. « Les États provinciaux sont tout à l’avantage du peuple – particulièrement en ce qui concerne l’administration fiscale, et du roi – beaucoup mieux servi et obéi dans les pays d’état que dans les pays d’élection – et les moyens d’exécution en sont très faciles. Mais la monarchie « féodale » est la seule qui puisse être solide. C’est seulement dans l’introduction de cet ouvrage que l’on commence à sentir l’influence de Quesnay. En effet, Mirabeau n’a pas encore abandonné cette distinction des ordres de l’État, dont le système physiocratique sera la négation implicite ». INED, 3203 ; Henri Ripert, Le Marquis de Mirabeau, ses théories politiques et économiques. Thèse – 1901 ; manque à Kress et Einaudi.