BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de).

Mémoire de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais ; en réponse au libelle diffamatoire, signé Guillaume Kornman ; dont plainte en diffamation est rendue avec requête, à M. le Lieutenant-Criminel, & permission d'informer. Mémoire en réfutation contre Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, pour servir de suite au cri public. Défense de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Par l'ami de l'innocence. Lettre de M. Morande, auteur et rédacteur du courier de l'europe, à M. de Beaumarchais. Londres ce 6 Juillet 1787. ; Mémoire présenté au Roi, par M. Le Noir, conseiller d'état.

Paris,
[1781-1787].
In-8 broché de 62-52-23-13-32 pp.

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Paris, , [1781-1787].

In-8 broché de 62-52-23-13-32 pp.

En février 1787, au moment où Beaumarchais s’occupait de la première représentation de son opéra Tarare, parut une brochure virulente signée Nicolas Bergasse : Mémoire sur une question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman contre la dame Kornman son épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et M. Lenoir, conseiller d’état, ancien lieutenant général de police. Trompé par sa femme, le banquier strasbourgeois Korman réussit à la faire interner ; l’amant était un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey. Beaumarchais pris la défense de l’épouse maltraitée. Mais l’affaire pris une tournure plus politique quand Kornman eut l’occasion de se lier avec le jeune avocat Nicolas Bergasse, connu par l’extrême exaltation qu’il avait déployée dans des brochures en faveur des expériences magnétiques de Mesmer. Le fond de l’affaire disparut bientôt dans les mémoires de Bergasse ; il ne fut presque plus question de M. et de Mme Kornman, mais de l’exil du parlement et de la scélératesse de Beaumarchais, qu’il accusait d’être vendu aux ministres.

Réf : 1641

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