[Manuscrit en latin]. Philosophia. De Ethica seu morali.

1723.
Manuscrit in-12 de 207 pp., frontispice, table, basane brune, dos à nerfs orné à froid, trace de pièce de titre (reliure de l’époque).

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, , 1723.

Manuscrit in-12 de 207 pp., frontispice, table, basane brune, dos à nerfs orné à froid, trace de pièce de titre (reliure de l’époque).

Précieux cours manuscrit de philosophie morale qui porte sur l’Éthique d’Aristote, entièrement rédigé en latin en 1723 par Joannes Baptista Jacobus de Manneville sur le modèle scolastique du Père jésuite Jacques Chanevelle Ethica seu philosophia moralis, juxta principia Aristotelis (1666). « Pendant toute la durée du XVIIe siècle, les collèges des Jésuites seront un des bastions de la philosophie aristotélicienne. Les cours donnés par le P. François Gandillon au collège de la Flèche, conservés en manuscrit à la Bibliothèque municipale de Tours, ont particuliè­rement retenu l’attention, parce qu’on a cru un moment que c’était les cours suivis par Descartes (…) les cours du P. Gandillon n’en donnent pas moins une idée de l’enseignement que reçut peu auparavant Descartes: ils ne s’écartent guère d’Aristote et de saint Thomas. De l’enseignement de l’éthique par les Jésui­tes, il nous reste un monument remarquable : Ethica seu Philosophia moralis juxta principia Aristotelis du Père Jacques Channevelle (1620-1699, jésuite et professeur de philosophie) partisan sans réticences de l’Aristote chrétien, parue à Paris en 1666, deux volumes comptant ensemble 1382 pages pour la seule ethica universalis » (Aristote, L’Éthique à Nicomaque, introduction, traduction et commentaire par René-Antoine Gauthier et Jean-Yves Jolif 1970, tome I, pp. 214-215). Le manuscrit, d’une écriture fine et dense, sans rature, est orné d’un frontispice gravé par F. Choveau « La Morale » avec le nom manuscrit de l’auteur à l’encre du temps : Joannes Baptista Jacobus de Manneville. Titre de départ : Pars secunda Philosophia. De Ethica seu Morali.

Réf : 43837

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