CHESTERFIELD (Philip Dormer Stanhope, comte de).

Lettres du comte de Chesterfield à son fils Philippe Stanhope, envoyé extraordinaire à la Cour de Desde. Avec quelques autres pièces sur divers sujets. Nouvelle édition revue, corrigée & augmentée sur la septième édition angloise.

A Amsterdam,
chez E. van Harrevelt,
1779.
4 vol. in-12 de (4)-XVI-374 pp. ; (4)-416 pp. ; (4)-374-(2) pp. ; (4)-372 pp., demi-veau havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches jaunes (reliure de l’époque).

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A Amsterdam, chez E. van Harrevelt, 1779.

4 vol. in-12 de (4)-XVI-374 pp. ; (4)-416 pp. ; (4)-374-(2) pp. ; (4)-372 pp., demi-veau havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches jaunes (reliure de l’époque).

Diplomate, homme d’État et écrivain anglais (1694-1773), Lord Chesterfield tient sa renommée, en grande partie, de ses fameuses Lettres à son fils, publiées après sa mort. Dans une lettre à Frédéric II datée 1774, Voltaire écrivait : « Il paraît un recueil des lettres du feu milord Chesterfield à un fils bâtard qu’il aimait comme Mme de Sévigné aimait sa fille. Il est très souvent parlé de vous dans ces lettres ; on vous y rend toute la justice que la postérité vous rendra. Le suffrage du lord Chesterfield a un très grand poids, non seulement parce qu’il était d’une nation qui ne songe guère à flatter les rois, mais parce que de tous les Anglais c’est peut-être celui qui a écrit avec le plus de grâce. Son admiration pour vous ne peut être suspecte : il ne se doutait pas que ses lettres seraient imprimées après sa mort et après celle de son bâtard. On les traduit en français en Hollande ; ainsi Votre Majesté les verra bientôt. Elle lira le seul Anglais qui ait jamais recommandé l’art de plaire comme le premier devoir de la vie ». Très bon exemplaire. Ex-libris manuscrit sur la page de titre Huguenin.

Réf : 1014

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