, , 1878 ca.
2 pp. in-8 manuscrites à l’encre brune.
« Pascal, 10 Upper Woburn place (Euston Road). Mon cher ami, Je n’ai pas compris votre lettre. Vous me dites que Magnier (rédacteur en chef de l’Événement ndlr) ne revient guère sur ses premières décisions. Quelle décision a-t-il jamais prise à mon endroit ? Ai-je mal lu ou oublié vos explications à propos de (…) Mois anglais ? Toujours est-il que je ne suis nullement (…) Magnier est prêt à me faire commencer. Votre mot ne me dit pas d’autre part si son départ rend absolument irréalisable son projet… il aurait voulu le voir… dans l’Evénement tel que je vous l’avais expliqué. Oui il s’agit du Plan du Mois anglais et je répète que l’arrivée de la Comédie Française à Londres … fin de ce mois, le Congrès 9 juin prochain sont des … merveilleux d’accrocher mon journal de Londres… dans votre journal… Un paye avec un titre spécial. La 2e paye on arriverait bien… sûrement tôt ou tard… Veuillez donc me faire l’amitié de me répondre sur ces deux points. Est-ce pourquoi Magnier est absent que la chose ne peut se faire. S’il était à Paris, le ferait-il ? Y-a-t-il parole en l’air ou décision arrêtée puisque vous parlez de la netteté de ses décisions. Autre chose – les chroniques de Londres ne pourraient-elles représenter (en dehors et en avance de mon projet plus vaste )…A vous cordialement avec le désir de vous être utile. Jules Vallès. Remarquez que j’ai changé de domicile. Voir en haut. Veuillez me réadresser votre adresse ». Gaston Gille (Jules Vallès Bibliographie, p. 64) : « Vallès vivait incognito durant son exil en Angleterre et en Belgique (1871-1880) sous le nom de Pascal, nom patronymique de sa mère ».
Réf : 9569
