A Lausanne, chez Jean-Pierre Heubach, 1774.
3 vol. pet. in-8 de (4)-398 pp. ; 247 pp. ; 302 pp., demi-basane violine, dos lisse orné (relié vers 1820).
Édition originale. L’éloge de Joseph II n’est pour Lanjuinais qu’un cadre dans lequel il expose ses opinions sur différentes matières de philosophie et d’économie politique. « Le Monarque accompli fut condamné par le Parlement à cause de la violence de certaines tirades. Ses doctrines sociales sont en grande partie empruntées à Linguet, dont il reproduit de longs passages sans le citer. Il y a de fréquentes déclamations contre l’extrême inégalité. La société est nécessaire. Toutefois l’homme en société est un esclave qui travaille sans cesse à user ses chaînes. Il s’emporte sur le luxe qui divise la nation en deux classes ennemies : un petit nombre de propriétaires fait la loi à une infinité de journaliers, dont le salaire se trouve réduit à un strict minimum. Repartager les terres est impossible. L’État est donc forcément entraîné à sa ruine » (Lichtenberger, Le Socialisme au XVIIIe siècle). INED, 2587. Bon exemplaire.
Réf : 514
