A Paris, chez l’Auteur, 1840.
1 vol. in-16 de 252 pp., demi-basane noire, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l’époque).
Remise en vente de l’édition originale avec page de titre renouvelée à la date de 1840. 5 planches numérotées hors-texte. Cet ouvrage permit au plus célèbre des compagnons et des historiens du compagnonnage du XIXe siècle, d’élargir son auditoire ; touchant aussi bien les milieux gouvernementaux et l’administration que les milieux littéraires et le grand public, qui découvraient ainsi un monde jusque-là inconnu. « Les hommes d’États, les écrivains ou les banquiers qui lisaient Perdiguier avaient plus ou moins entendu parler des organisations fondées sur une initiation ; ils avaient souvent appartenu eux-mêmes aux Chevalier de la Foi, à la Charbonnerie, à la Congrégation ou à la franc-maçonnerie, mais la différence essentielle était que, par le compagnonnage, les ouvriers s’affirmaient capables d’avoir, tout comme les bourgeois et les aristocrates, une organisation propre » (Maitron). Origine des premières Sociétés ; Enfants de Salomon et de Maître Jacques ; Rapports des Compagnons avec les Maîtres ; Origine des sobriquets ; Equerre et compas ; Rencontre de deux Frères ; Hymne à Salomon ; Chanson des Compagnons ; Dialogue sur l’Architecture ; Histoire du compagnonnage ; etc. George Sand s’en inspira pour son Compagnon du Tour de France. Fesch, p. 1046 ; Maitron III, p. 198 ; Caillet, 8514 (pour la deuxième édition). Bon exemplaire.
Réf : 1266



