GAGNE (Paulin).

Le Congrès Sauveur des peuples et des rois Salutéide ou Poème-opéra de Salut de l'Avenir, Historique, National et Universel, en vingt-quatre Chants-actes dialogués destinés au théâtre et en vers Par M. Gagne, avocat, homme de lettres.

Paris,
Chez Frédéric Henry et chez l’Auteur,
1864.
In-8 de 184 pp., demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée, non rogné (reliure de l’époque).

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Paris, Chez Frédéric Henry et chez l’Auteur, 1864.

In-8 de 184 pp., demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée, non rogné (reliure de l’époque).

Édition originale rare. Les personnages de cette pièce se montent à « environ un milliard ». Les proclamations électorales de Paulin Gagne étaient rédigées en vers et en prose. Lors de la grande famine qui ravagea l’Algérie en 1869, il conseilla en toute candeur aux gens de se manger les uns les autres ; il proposa la création d’une association d’hommes dévoués qui abandonneraient leur chair en pâture à leurs semblables affamés. Pendant le siège de 1870, il renouvela sa proposition et suggéra de « philantropophager » tous les journalistes et les vieillards de plus de 60 ans, il s’offrit le premier ! « Une de mes jambes en Amérique, une autre en Algérie, un bras en Irlande. Je renouvelle ici la promesse de me sacrifier. J’aurais désiré que M. Jules Favre, député de la faim, se sacrifiât avec un poignard sacré sur l’autel-tribune pour expédier son corps lumineux à l’Algérie qui le bénirait ».

Réf : 1277

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