BLANC DE VOLX (Jean).

État commercial de la France au commencement du dix-neuvième siècle, ou Du commerce français, de ses anciennes erreurs et des améliorations dont il est susceptible.

A Paris,
chez Treuttel et Würtz,
1803.
3 vol. in-8 de (8)-XXII-316-(4) pp. ; (4)-342-(2) pp. ; (4)-354-(2) pp., basane havane, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches jaspées (reliure de l’époque).

500 

A Paris, chez Treuttel et Würtz, 1803.

3 vol. in-8 de (8)-XXII-316-(4) pp. ; (4)-342-(2) pp. ; (4)-354-(2) pp., basane havane, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches jaspées (reliure de l’époque).

Édition originale. Eloge du commerce soutenu par des théories sur les différentes branches de l’économie, opposées en tous points à celles des « économistes ». Dans le premier volume, l’auteur expose des principes généraux sur le commerce, l’argent, le crédit, les banques, le luxe, les impôts, l’agriculture et les manufactures ; le deuxième volume aborde le commerce de la France avec l’étranger et les colonies (esclavage et régime colonial) ; enfin le troisième volume la législation commerciale (douanes, corps francs, corporations, faillites et banqueroutes, chambres de commerce etc.) Blanc de Volx soutient en définitive la thèse du commerce comme le principe vital, la source vivifiante de la richesse de l’état, pouvant suppléer à l’agriculture et à la population. « Ce livre est fortement empreint des idées exclusives qui ont prévalu dans nos assemblées délibérantes pendant la durée des hostilités révolutionnaires. Il faut le lire, ne fût-ce que pour se convaincre du danger des préjugés qu peuvent égarer un honnête homme, même quand il rêve le bien de son pays » (Blanqui). Une coiffe et coins usés, un mors légèrement fendu. Très bo exemplaire. INED, 526 ; Einaudi, I, 520.

Réf : 2643

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