LIPSE (Juste).

De Cruce libri tres ad sacram profanamque historiam utiles. Una cum notis.

Antverpiae,
Ex Officina Plantiniana, apud Viduam et J. Moretum,
1594.
In-4 de (16)-120-(8) pp., vélin de l’époque sous étui moderne.

2 500 

Antverpiae, Ex Officina Plantiniana, apud Viduam et J. Moretum, 1594.

In-4 de (16)-120-(8) pp., vélin de l’époque sous étui moderne.

Édition originale de second tirage aussi rare que le premier. « C’est l’édition d’Anvers, 1593-1594, avec un I de plus à la fin du millésime du titre. Beaucoup de figures portent des retouches que les exemplaires de 1593-1594 n’ont pas » (Van der Haeghen). Traité du supplice de la croix chez les peuples de l’Antiquité que le philologue et humaniste brabançon Juste Lipse (1547-1606) composa pour témoigner de sa conversion catholique. L’auteur, dans ses notes, fait mention de quelques personnes avec qui il a été en rapport pour la composition de son ouvrage, notamment Delrio, Van Raphelengen père, Jean Boisot, Denis de Villers et Pierre Oranus. « Le troisième livre de Juste Lipse rassemble les manières extraordinaires d’employer le supplice de la croix. Il y explique ce que c’était que la fourche dont on se servait pour punir les esclaves ; comment on les élevait en croix avec cette fourche dont on se servait pour punir les esclaves ; comment on les élevait en croix avec cette fourche, et des différentes sortes de fourches. Il traite ensuite des différentes manières de crucifier, la tête en bas de travers, les pieds écartés ; de ceux qui étant attachés à la croix, étaient brûlés tous vifs ou exposés aux bêtes farouches. Enfin on attachait le corps des suppliciés à des croix ou à des gibets. Lipse examine ensuite de quel bois étaient faites les croix ; celui de chêne étant le plus fort, était le plus propre pour leur construction. Le lieu ordinaire où on les plantait était élevé, et les croix étaient hautes. Juste Lipse finit ce livre par la description des honneurs que Constantin rendit à la Croix, en faisant mettre ce signe sur ses drapeaux, sur les armes de ses soldats, sur les ornements impériaux : et conclut cet ouvrage par un éloge de la Croix par S. Jean Damascène. » (Nouvelle Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques). Vignette de titre et 22 gravures sur cuivre in-texte dont 1 à pleine-page par Pierre Van der Borcht ; marque de Plantin in fine. Ex-libris armorié du marquisat de Verthamon contrecollé sur un ex-libris gravé – Olivier-Hermal-Roton, 1817-1818. Ex-libris manuscrit sur la garde supérieure « J.O. 1811 », ex-dono manuscrit Marguerite Valon 1944 sur le contreplat supérieur. Coupe latérale du plat supérieur légèrement accidentée. Vélin légèrement fripé et bruni, feuillets légèrement roussis. Van der Haeghen, Bibliographie lipsienne, I, 187 ; Brunet, Supplément, I, 872 pour le premier tirage.

Réf : 8606

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