ESCHERNY (François-Louis).

Correspondance d'un habitant de Paris avec ses amis de Suisse et d'Angleterre sur les évènemens de 1789, 1790 et jusqu'au 4 avril 1791.

Paris,
Desenne,
1791.
In-8 de (2)-V-474-(2) pp., demi-basane, dos lisse orné, pièce de titre noire (reliure de l’époque).

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Paris, Desenne, 1791.

In-8 de (2)-V-474-(2) pp., demi-basane, dos lisse orné, pièce de titre noire (reliure de l’époque).

Édition originale. « Ces lettres écrites depuis très longtemps, excepté la dernière, n’étaient point destinées à voir le jour (…) Je les donne simplement pour des matériaux qui dans vingt ans pourront servir peut-être à l’homme de génie qui voudra l’entreprendre. Je ne suis ni Démocarte ni Aristocarte, Qu’êtes-vous donc ? L’être le plus impartial du Royaume, et peut-être le seul : sans intérêt à tout ce qui se fait, ou se défait, que celui de la vérité et de la liberté ; l’ami des opinions modérées qui seules peuvent procurer à la nation Française la paix, l’union dont elle a besoin et le bonheur dont elle s’est montrée si digne. » (Avant-propos) Le comte d’ Escherny (1733-1815) qui fut un proche de Rousseau de 1764 à sa mort, livra ses réflexions sur la Révolution tandis que la première Constitution n’avait pas encore été édictée ; en 1796, il publia De l’Égalité, ou Principes généraux sur les institutions civiles, politiques et religieuses où il s’efforce de démontrer que l’égalité est le principe le plus anti-social et le plus subversif de toute société humaine. Plats frottés mais bon exemplaire. Tourneux, I, 324

Réf : 11997

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