[Bible. Nouveau Testament (français). 1692]. Le Nouveau Testament en franc̜ois, avec des reflexions morales sur chaque verset, pour en rendre la lecture & la meditation plus facile à ceux qui commencent à s'y appliquer. Augmenté de plus de la moitié dans les Evangiles en cette derniere edition... qui estoit sous le titre de Morale de l'Evangile & des Epistres de Saint Paul.

Paris,
André Pralard,
1692.
4 vol. in-8 de (48)-638-(58) pp. ; (8)-470-(8) pp. ; p. 471-892-(19) ; (40)-676 ; (20)-664 (i.e. 660) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l’époque).

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Paris, André Pralard, 1692.

4 vol. in-8 de (48)-638-(58) pp. ; (8)-470-(8) pp. ; p. 471-892-(19) ; (40)-676 ; (20)-664 (i.e. 660) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l’époque).

Première édition complète du Nouveau Testament de Port-Royal comprenant les « Réflexions morales » de Pasquier Quesnel. « Ces Réflexions morales du P. Quesnel, qui sont jointes à cette traduction, ont été condamnées par la cour de Rome, et ont donné lieu à une espèce de schisme dans l’Église gallicane, à cause de la persistance du parti janséniste à soutenir les propositions condamnées » (Brunet). Ces dernières avaient été publiées partiellement dès 1672, d’abord sur les Évangiles, sous le titre : « Abrégé de la morale de l’Évangile », puis en 1687, sur la fin du Nouveau Testament : « Abrégé de la morale sur les Actes des Apostres, des Epistres de S. Paul, des Epistres canoniques, et de l’Apocalypse ». Belle impression sortie des presses d’André Pralard (1635-172.) avec sa marque typographique au titre : chaque tome a un titre propre, le tome II est divisé en 2 parties, la 2e ayant aussi un titre propre. Natif de Savigny, près de Lyon, Pralard fut en apprentissage à Lyon chez Jean-Antoine Huguetan de 1650 à 1657, travailla à Paris chez Charles Savreux quatre ans puis chez Claude et Pierre I de Bats. Pralard s’établit clandestinement à son compte avant 1668. Arrêté et embastillé du 15 mars au 1er août 1668 pour diffusion d’ouvrages jansénistes, il fut reçu libraire par lettre de cachet du 7 août 1669 malgré l’opposition de la communauté. Envoyé plusieurs fois en mission aux Pays-Bas pour négocier le retrait d’ouvrages licencieux et en province pour poursuivre des contrefacteurs, il était encore en activité en 1719. Bel exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge janséniste. Brunet, V, 749 ; BnF, Bibles imprimées du XVe au XVIIIe conservées à Paris n°4175.

Réf : 42505

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