La Feuille villageoise. Collection complète.

Paris,
Desenne,
1790-1796.
10 tomes en 10 vol. in-8, demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir et de tomaison fauve, tranches rouges (reliure de l’époque).

8 000 

Paris, Desenne, 1790-1796.

10 tomes en 10 vol. in-8, demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir et de tomaison fauve, tranches rouges (reliure de l’époque).

Collection complète. Très rare. Hebdomadaire fondé par Rabaud-Saint-Etienne, Cerutti et Grouvelle qui comprend 52 livraisons numérotées par année, 50 pour la quatrième année et 54 pour la cinquième et dernière année. Chaque année est divisée en deux tomes (ou parties) ; les six premiers tomes sont complétés par une table alphabétique des matières. Au tome 9, le titre devient : La Feuille villageoise, adressée à toutes les communes de la République, pour les instruire des lois, des événemens, des découvertes qui intéressent tout citoyen. Tourneux : « La Feuille villageoise avait pour but, comme l’indique d’ailleurs son titre de mettre à la portée de tous sous une forme simple et dans un style clair, l’exposé successif des lois, des événements et des découvertes qui pouvaient intéresser les campagnes. Aussi est-ce moins un journal, au sens propre du mot, qu’un recueil de leçons élémentaires et de dissertations techniques où la politique n’eut au début du moins, que la plus faible part. Ses fondateurs furent Rabaud-Saint-Etienne qui se retira d’ailleurs au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent Mme de Genlis qui signait Sillery, Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchateau, qui y donna une notice sur Cerutti. La Feuille villageoise suspendit sa publication au n°53 de la cinquième année (2 août 1795) mais plus d’un après et presque jour pour jour (le 10 août 1796) parut un n°54 que M. Hatin n’a pas connu et qui doit manquer à beaucoup d’exemplaires. Sous le titre d’Adieux aux bons villageois, Guinguené y exposait les motifs de son silence et annonçait qu’il espérait bien un jour reprendre ses entretiens, mais cette promesse comme la plupart de celles du même genre, ne fut jamais tenue ». Bel exemplaire. Ex-libris « J.B. Leclere ». Collation conforme à Walter, 469 ; Hatin, 170 ; Tourneux, II, 10571 ; Pochet-Deroche, 1428 ; La Bédoyère, 1942.

Réf : 11124

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